Voyage sablé

Voyage sablé

Et voilà ! 14 mois exactement après mon dernier séjour en Thaïlande, me revoici à Bangkok. Une étape de 4 jours avant de partir à Buriram.

Un douzième voyage – ou treizième, je ne sais plus exactement – mais une première à cette période. Ce qui me permettra de fêter enfin Songkran ici, dix ans après avoir posé le pied sur le sol siamois pour la première fois !

Mais revenons un peu sur ce voyage, qui a vu votre serviteur affronter la fatigue, la chaleur, et rien de moins qu’une tempête de sable. Oui, vous avez actuellement devant vos yeux ébahis le récit d’un Bear Grylls du pauvre.

Car si je suis présentement assis sur un siège assez confortable du Bangkok City Hotel, narrant mon périple sur un Macbook Pro avec la télécommande de l’air conditionné à portée de main, et un petit Aladdin Sane dans les oreilles, mon périple fut dantesque.

Notre A380 s’est en effet posé à Doha au beau milieu d’une tempête de sable. Déjà, je trouvais étrange de ne pas voir l’extrémité des ailes une fois sur la piste d’atterrissage. De la brume, pensais-je, ignare que je suis…

Seul sous le sable, les yeux bien clos, son rêve était trop beau…

C’est en posant le pied dans le sas à l’extérieur de notre aéronef que je découvris avec effroi que même à l’intérieur de l’aéroport Hamad, on n’y voyait guère… Car oui, nous étions bien au coeur d’une tempête de sable, comme Chris Kyle dans American Sniper (que je vous recommande chaudement de regarder, soit dit en passant). Du coup, tout le personnel de l’aéroport portait était équipé de masques. Et nous ? Euh non. Visiblement, la distribution de masques à la sortie de l’avion n’est pas prévue par Qatar Airways dans ce cas. Donc on se frotte les yeux et on éternue toutes les deux minutes, et ce pendant les 90 minutes d’escale. Et croyez-moi, c’est assez désagréable. Surtout quand on voyage avec un enfant de deux ans…

Heureusement, et comme vous vous en doutiez, nous avons survécu, et si j’ai encore quelques grains dans les sinus à l’heure où je vous écris, tout va pour le mieux.

Bangkok n’a pas trop changé à ce que j’ai vu, même si la loi martiale a été levée aujourd’hui même par le Roi. Il fait beau, il fait chaud, et l’air est toujours aussi pollué (ce qui est tout même moins gênant que le sable). En revanche, le Santa’s Hamburgers de MBK a disparu. Et ça c’est moche !

Une des vues depuis mon hôtel.

 

Demain, la journée s’annonce moins aventureuse que celle qui est sur le point de s’achever. Au programme : une visite en famille au SeaLife Bangkok Ocean World (j’y étais déjà allé peu après l’ouverture), puis direction le nouveau Lumpinee Stadium pour une soirée de muay-thaï !

Allez, je vous laisse, j’ai encore un peu de sable à évacuer de mes orifices avant d’aller dormir.

 

P.-S. Il y a des images de ma tempête chez FranceTVInfos.

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