C’est un véritable désastre écologique qui touche l’île de Koh Samet et plus particulièrement la plage d’Ao Phrao depuis quelques jours. En raison d’une brèche dans un oléoduc apparue le samedi 27 juillet, 50 000 litres de pétrole brut se sont déversées dans le Golfe de Thaïlande, et ont atteint lundi l’île de Koh Samet, souillant 300 mètres de la plage d’Ao Phrao.
Depuis, plus de 600 personnes, dont des villageois et des militaires, tentent tant bien que mal de nettoyer la petite plage du nord de l’île.
Mais alors que l’attention est concentrée sur les conséquences au niveau du tourisme, l’île de Koh Samet étant l’une des plus proches de Bangkok, les dégâts sont surtout d’ordre écologique, comme essaient de le rappeler les associations de défense de l’environnement. « Les dégâts sont d’ores et déjà catastrophiques : les volontaires ont retrouvé de nombreuses pieuvres et des poissons morts sur la plage. On ne peut, à ce stade, évaluer complètement les conséquences sur la flore et la faune marines. Mais ce dont on est sûrs, c’est que des dégâts irréversibles sur les coraux sont à prévoir dans les prochaines décennies et que la chaîne alimentaire marine va être bouleversée » explique ainsi Tara Buakamsri, chargé de l’Asie du Sud-est au sein de Greenpeace. Une association qui en a profité pour demander au gouvernement thaïlandais d’interdire l’exploitation pétrolière traversant le Golfe de Thaïlande pour éviter de nouveaux désastres de ce genre.
Une bien triste nouvelle pour moi qui ai eu l’occasion de séjourner à deux reprises sur l’île de Koh Samet, notamment lors de mon premier voyage en Thaïlande en 2005. Une île magnifique et encore à peu près sauvage, où j’étais retourné en 2007, toujours sur la plage d’Ao Thian, au sud de l’île.
Seb(http://www.infos-thailande.com)