Koh Samed

Koh Samed

Me voici de retour a Bangkok apres un periple de deux jours a Koh Samed. Du bon et du pas bon du tout, en tout cas des souvenirs.
Donc Koh Samed, bus durant 3h30 jusqu’a Ban Phe, puis embarquement pour moins d’une heure de bateau. Arrivee en fin de matinee, c’est magnifique, peut etre meme plus que Koh Samui. C’est tout petit (7,5 sur 3 kilometres dans les parties les plus larges de l’ile), et beaucoup moins bien organise niveau transports. Debarquement sur l’ile, ou il fait une fois de plus une chaleur a crever, puis c’est parti pour la plage de Ao Thian, une des plus calmes et des plus eloignees, dans un songthaew sans toit. Et ca change tout, car apres quelques centaines de metres de route, on rentre dans un parc naturel (entree de 200 bahts incontournable), et on n’en ressort que pour quitter l’ile. Et a partir de la, c’est du rallye, adieu bithume, bonjour les bonds de 20 centimetres au dessus du siege, mieux vaut bien se cramponner et avoir prevu les lunettes de soleil pour ne pas finir avec un litre de terre/sable dans chaque orbite. Un grand moment quoiqu’il en soit, meme si Wan n’a que moyennement apprecie le trajet.
Vingt minutes, dix chiens (dont un qui a reussi plusieurs fois a monter a bord), trois coups de soleil, et quelques bahts plus tard, nous voici arrives a Ao Thian, a la recherche de notre bungalow : Lungdam Resort. Apres 10 minutes et deux coups de soleil, nous le trouvons enfin, cache derriere Lungdum Resort (quelle idee de s’appeler comme son voisin).
Accueil glacial, ca commence bien, on nous montre deux bungalows, on choisit le moins sale, enfin c’est ce qu’on croyait. Accroche toi bien lecteur, tu vas bientot rire a nos depends.
Bungalow en bois, 600 bahts la nuit quand meme, hamac sur la terrasse, et deux chaises longues. Raconte comme ca, tu te dis que c’est charmant. Et bien non ! On pose nos affaires avant d’aller se baigner, et premiere surprise : pas de moustiquaire. Pour info, le guide du routard precise qu’il y a quelques souches de paludisme sur l’ile, et vu qu’on est un peu dans la jungle et a l’ecart de tout, ca fait moyennement plaisir. Bref, direction les toilettes, deuxieme surprise, un charmant petit crapaud nous attendait dans les sanitaires, sans papier bien evidemment. Troisieme surprise, dix centimetres de jour entre le haut du mur et le plafond en toles, on verra que ca a son importance. Bref, on est la pour se baigner, c’est parti.
Et c’est la partie bonheur du sejour, plage M-E-R-V-E-I-L-L-E-U-S-E. Un bleu incroyable, quasiment personne, un sable d’une finesse incroyable, et des petits poissons qui nagent avec toi.

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Apres cinq minutes de discussions, je convaincs Wan de louer palmes, masques et tubas pour l’apres-midi a Diver’s House a cote de notre cher bungalow. Et la encore que du bonheur, des poissons partout, une eau cristalline, le calme total. Bon, c’est sur, il faut mettre la triple dose de creme solaire. Passons. Le soir venu, et apres un repas sur une magnifique terrasse sur la plage au milieu des moustiques pour le moins pugnaces, seance photo sur le ponton face a la plage, puis retour a notre hutte pour essayer de dormir.

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Ah, nous y voila ! Pas de moustiquaire, donc on dort fenetres fermees. En fait, il y a une moustiquaire, mais elle ne protege que le lit, et ne permet pas a l’air du ventilo de passer, donc plus de 30 degres la dessous. On la vire. Wan decide de se rendre aux toilettes, allume la lumiere, puis revient aussitot. Un rat (d’un fort beau gabarit) l’attendait au dessus de la douche. Bon. Au dessus de notre tete, un faux plafond, donc espace entre le toit et le faux plafond. C’est la demeure du rat, ou plutot des rats, qui gambadent joyeusement la dessus, effectuant meme quelques sauts sur le faux plafond, donc nous empechant d’oublier leur existence. De temps a autre, on voit meme une queue depasser du faux plafond. Autant dire qu’on a du mal a trouver le sommeil, et que l’usage des toilettes est temporairement suspendu. C’est decide, demain matin a la premiere heure, on leve le camp. Mais pour cela, il faut finir la nuit.
Malgre une vigilance de tous les instants pour verifier qu’un rat, ou autre, ne tombe pas sur le matelas, nous arrivons a trouver un semblant de sommeil. Jusqu’a la coupure de courant. Plus de lumiere, plus de ventilo, les fenetres sont toujours fermees, et nous ne sommes toujours pas seuls. Une chaleur insupportable, certainement pas loin des 40 degres. Je me leve, sors, les moustiques me defient, un chien me gronde dessus, les rats continuent de vaquer a leurs occupations dans et en dehors du bungalow, et je vois un Thaïlandais, lampe de poche a la main, qui farfouille un peu partout pour retablir le courant, ce qu’il reussira apres une dizaine de minutes. Ouf. Le ventilateur refonctionne, il est deux heures du matin…
On trouve le sommeil, se reveille vers 7 heures, direction la douche, le rat etait parti, mais pas les geckos. Bref, on prendra le petit dejeuner ailleurs, bonjour madame, on s’en va, voila 600 bahts, t’as de la chance de pas parler francais, comment on fait pour repartir d’ici ? Pas de songthaew, il faut marcher un kilometre sur la piste ensoleillee au milieu du parc ? Genial, ca m’etonne qu’a moitie !
Apres 20 grosses minutes de montees et descentes sur la piste en plein soleil et un litre de sable avale, on arrive a la plage indiquee, et la, changement de decor. C’est la plus grosse plage, et aussi la plus chere. Village de bungalow en bois sculpte a 70 euros la nuit, plein de gens, et un tres bon petit dejeuner. En plus, on a de la chance quand meme, on peut prendre le bateau d’ici, donc pas de chevauchee de songthaew. Je passe le voyage retour (qui fut interminable). Bilan : plage magnifique, mais bungalow infame. Des que j’ai fini ca, j’envoie un mail au routard pour lui dire de virer cette adresse de son guide.
A part ca, la salle de musculation est impeccable, et hier nous avons mange Japonais dans la galerie de Carrefour. Si c’est pas de l’aventure ca…

3 commentaires

Apres presque trois mois en vadrouille, je fais pipi sur le Routard pour toutes les mauvaises adresses qu’il m’aura donne, toutes les bonnes qu’il m’aura fait louper, et beni soit le Lonely planet. Bonne suite, bisous, a ta copine aussi

Mon pauvre !! Enfin mes pauvres !! Comment avez-vous pu supporter de passer une nuit au milieu des rats?? Tu vas me dire , vous n’avez pas eu le choix ! Je crois que j’aurai encore préféré dormir sur la plage !
Bon bientôt ça vous fera rire… Moi en tout cas je me marre bien avec toutes tes péripéties !
Continue de tout nous raconter , c’est distrayant !
Biz

SALUT,
MERCI DE NOUS RACONTER TES AVENTURES ET AINSI NOUS FAIRE REVER. JE TROUVE TON VOYAGE FANTASTIQUE ET TRES ENRICHISSANT ; C’EST SUPER !
PRENDS BIEN SOIN DE TOI ET PROFITES-EN AU MAXIMUM.
A BIENTOT
MILANKA

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