Une première journée chahutée

Une première journée chahutée

Et voilà ! De retour à Bangkok après 4 années. Une journée passée dans la capitale thaïlandaise en attendant de prendre le train de nuit pour Surat Thani. Une journée sans douche, sous une chaleur étouffante (38°), que nous avons décidé de passer sur l’eau afin de mieux la supporter.

Vue depuis le fleuve Chao Praya

Nous sommes donc directement allés de l’aéroport Suvarnabhumi à la station Saphan Taksin, où nous avons embarqué sur un Long Tail Boat pour une ballade de 90 minutes sur les klongs, ces innombrables canaux qui traversent Bangkok. Un embarquement perturbé par l’intervention des secours sur le quai auprès d’une jeune fille ayant sauté dans le Chao Praya depuis un des ponts enjambant le fleuve…

S’il est bien un endroit de Bangkok qui n’a pas changé, c’est bien les klongs. Des kilomètres de canaux partant du fleuve pour s’enfoncer dans le coeur de la ville, bordant maisons traditionnelles (enfin ce qu’il en reste), cabanes, jardins et terrains rendus à la végétation et aux varans, toujours présents eux aussi.

Vue depuis les klongs de Bangkok

De retour au Pier de Saphan Taksin, nous avons embarqué cette fois direction Wat Arun, un des principaux temples de la capitale. L’occasion de respirer un peu à l’ombre, et de se poser afin de déterminer la prochaine destination avant de rejoindre la gare en fin d’après-midi.

Et c’est à Khaosan Road, célèbre point de chute des backpackers du monde entier, que nous avons choisi d’aller savourer notre première Chang Beer du séjour. Et tant qu’à faire dans l’originalité, c’est en tuk tuk que nous nous y sommes rendus, la rue étant à proximité du Chao Praya. Rien de neuf à Khaosan, les bars ont changé d’enseigne mais l’esprit reste le même, entre salons de massage, vendeurs ambulants (mention spéciale pour les brochettes de crocodile) et bars à ambiance. Une pression plus tard, j’ai hélas constaté le remplacement de mon Burger King favori (au croisement en bas de la rue) par un salon de tatouage. Tout fout le camp ma pauvre dame…

Pas le temps de s’apitoyer sur le sort de feu mes whoppers qu’un taxi débarque au coin de la rue. Là-aussi, je constate que la Thaïlande a changé en mon absence : arrivé à notre hauteur, il sembla surpris que je lui annonce la destination avant de monter. Fini le bon vieux temps (quoique…) où il fallait négocier le trajet et le déclenchement du compteur. Direction Aphiwat Station, qui a remplacé Hua Lamphong depuis cette année. On a quasiment deux heures d’avance, on est bien !

Ben non ! Après 45 minutes de trajet, notre gentil chauffeur qui, je m’en suis rendu compte un peu tard, n’avait pas un tres grand niveau d’anglais, nous dépose à la gare routière. « C’est par là Surat Thani ! » Euh oui mais par là c’est les bus, nous on veut y aller en train. Il vérifie, demande autour de lui, je lui montre Aphiwat Station écrit en thaï, nous regarde interloqué avant de comprendre qu’effectivement il y a un malentendu. Et c’est reparti pleine bourre pour 33 minutes direction Bang Sue. Parce que là on n’est plus tellement bien vu que notre train part à 18h50 et qu’il est 18h… Heureusement, le Toyota Avensis a de la reprise, et le chauffeur n’a rien contre le fait de rouler sur les zebras. Résultat : on arrive à la gare à 18h45, pile ce qu’il faut pour sprinter jusqu’au quai 8 du secteur E, vu qu’on est entrés côté A. Là on embarque finalement sans encombre dans notre train couchette non climatisé (on s’y est pris un peu tard dans nos réservations).

Vue depuis mon siège. Ah oui c’est moins bien.

Bref, une courte nuit plus tard, me voilà descendu de ma couchette, assis en voiture 9 place 4 à découvrir l’application WordPress en attendant Surat Thani (encore une heure). Il fait beau, on a mal dormis, on n’a toujours pas pris de douche depuis Paris, on a encore une bonne heure de bus à prendre ensuite puis deux autres de bateau pour rejoindre Phangan, mais on est heureux d’être là !

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