Les chiffres annoncés par le ministre de la santé publique, Mongkol Na Songkhla, sont bien tristes, mais dénoncent la situation délicate du sud du pays.
En effet, 193 personnes ont été tuées et 1056 autres blessées dans les provinces de Yala, Pattani, Narathiwat, Songkhla et Satun entre les mois de janvier et mai 2007.
Ces résultats ont été obtenus en compilant les registres de 47 hôpitaux des cinq provinces du sud de la Thaïlande.
Narathiwat arrive en tête de ce sinistre palmarès avec 76 décès et 393 blessés, devant la province de Yala.
Selon les mêmes sources, 80% des blessés se sont rétablis, 19% se sont rendus eux-mêmes à l’hôpital, et 7% ont reçu des traitements urgents.
L’objectif de ces statistiques est d’améliorer les soins et la communication entre le service des urgences et le personnel médical des établissements.
Au total, le ministère a dépensé plus de 3.7 millions de bahts pour guérir les victimes des violences du sud du pays.
La violence dans le sud de la Thaïlande avait resurgi en janvier 2004 après qu’un groupe de terroristes aient dévalisé un camp armé. Depuis, les meurtres ont été perpétrés sur un rythme quasi-quotidien.
Le bilan des violences entre les communautés du sud