Thaksin Shinawatra, l’ancien Premier-ministre thaïlandais en exil depuis 2006 et le coup d’état militaire du 19 septembre, travaille depuis la semaine dernière auprès du chef du gouvernement cambodgien, Hun Sen.
Un rôle qui créée la polémique alors que les deux pays se disputent depuis plusieurs années autour du temple de Preah Vihear. Une véritable provocation même selon les opposants de l’ancien dirigeant. Les deux ambassadeurs en place de part et d’autre ont même été rappelés.
La Thaïlande a donc déposé une demande d’extradition de son ancien Premier-ministre, qui doit purger une peine de deux ans de prison. Ce qu’a rapidement refusé le ministère des affaires étrangères cambodgien mercredi, estimant que la condamnation de Thaksin Shinawatra était politique.
Actuellement, le gouvernement thaïlandais réfléchit aux mesures à prendre face à ce refus, et devrait soumettre une nouvelle demande d’extradition d’ici peu.