Depuis quelques jours, une question cruciale partage les acteurs de la politique thaïlandaise : faut-il reconnaître le bouddhisme comme religion nationale et l’inscrire dans la future constitution ?
À cette interrogation, Sonthi Boonyaratglin, le président du Conseil National pour la Sécurité, a estimé dans le Bangkok Post que cette inscription ne changerait rien aux violences qui secouent le sud du pays. C’est ainsi qu’il souhaite que le comité en charge de l’élaboration de la nouvelle constitution reviendra sur sa décision. En outre, il a suggéré d’inclure une clause qui stipulerait que le gouvernement thaïlandais devrait prendre en compte les autres religions, notamment le Christianisme et l’Islam.
Appuyée par les lobbies religieux, cette demande risquerait en effet de nourrir le sentiment des insurgés musulmans du sud du pays de n’être pas considérés par les pouvoirs en place.
Il faut donc effectivement espérer que la pensée de Sonthi, et certainement d’un grand nombre de thaïlandais, sera prise en compte. Réponse d’ici le mois de juillet, date de la présentation du texte définitif.
Le bouddhisme et la future constitution thaïlandaise
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