Le Conseil pour la Sécurité Nationale a tenu sa dernière réunion hebdomadaire mardi 22 janvier. La nouvelle constitution prévoyait en effet que le CNS soit dissous lorsqu’un nouveau gouvernement serait formé, ce qui devrait être le cas la semaine prochaine.
Mais alors que ce dernier meeting clôt le chapitre du coup d’état du 19 septembre 2006 après 490 jours, il reste évident que les anciens groupes militaires sont toujours présents.
« Les militaires ne doivent pas se mêler à la politique, et les politiciens ne doivent pas interférer avec les soldats », a déclaré le porte-parole du CNS, le Colonel Sansern Kaewkamnerd. Il a ajouté que « le ministre de la Défense devait être politiquement neutre », et a insisté sur le fait qu’il n’y aurait pas de nouvelle prise de pouvoir par les forces armées.
Ces 70 semaines passées sous le règne du Conseil laisseront peu de regrets en Thaïlande.
Pour Thitinan Pongsudhirak, politologue à l’Université de Chulalongkorn, « Les généraux ont prouvé qu’il ne savaient pas gérer la situation après le coup d’état ». Ils ont accusé Thaksin d’avoir favorisé la corruption et d’avoir manqué de respect envers le Roi Bhumibol Adulyadej. Pourtant, l’ancien Premier ministre n’a été mis en cause que dans une seule affaire.
Ils ont aussi échoué dans leur tentative de faire disparaître le Thai Rak Thai, et ce malgré sa dissolution pour fraude électorale et l’interdiction de toute activité politique de Thaksin Shinawatra et de 110 cadres du parti pour cinq ans.
La junte militaire se retire
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