Quelques jours seulement…

Et voilà, après quasiment dix mois d’attente, j’ai remis les pieds en Thaïlande. Pas pour longtemps d’accord (seulement quatre jours), mais qu’est-ce que ça fait du bien !

Petite rectification tout d’abord : je n’écris pas vraiment depuis le Siam, mais depuis chez moi. Eh oui, faute de temps, je n’ai pas pu faire autrement. Ce ne sont donc pas là des impressions couchées sur l’instant, mais un peu réfléchies…

Par où commencer ? Allez, par le nouvel aéroport de Suvarnabhumi. Ah, ça change ma petite dame ! C’est grand, très grand, voire un peu trop même. C’est neuf, moderne et tout, avec plusieurs niveaux… Suvarnabhumi est un peu ce que Siam Paragon est à Punthip Plaza. En plus, j’ai bien eu le temps de visiter, vu que je suis arrivé avec cinq heures d’avance sur mon vol retour (oui, j’ai passé ces quatre jours à Buriram, mais on en reparlera plus tard…). Donc j’ai visité, j’ai flâné, j’ai baguenaudé comme on disait autrefois. Et dans toutes ces belles choses et ces améliorations, j’ai noté un gros point noir : pas de Burger King avant les quais d’embarquement. Un aéroport sans Burger King, c’est comme Shirley sans Dino, c’est ridicule. Ah je l’ai cherché longtemps mon burger ! Je l’ai arpenté ce troisième niveau, celui des restaurants ! En fait de restaurants, que des bars / restos genre Black Canyon, Starbucks et compagnie, bref que du cher et du léger… D’ailleurs, en attendant tranquillement sur un banc, un bouquin de Chuck Palahniuk entre les mains (Berceuse pour les connaisseurs), j’ai eu droit à un sondage pour quatre ou cinq collégiens thaïs. A la question « que reprochez-vous à cet aéroport ? », j’ai répondu haut et fort : « des restaurants ! » Enfin bref, on s’en fout. Surtout qu’à la fin, tout s’est bien terminé, vu que je l’ai trouvé mon Burger King, j’en ai même trouvé deux… Et oui, une fois passé le contrôle des passeports, je les ai dénichés, cachés aux deux extrémités de l’immense couloir qui dessert les quais (près de dix minutes à pied). Donc voilà, ça c’est dit ! C’est pas de l’info ça mon bon monsieur ?

Autre info concernant cet aéroport, mais cette fois à ranger du côté des positifs : le nouveau système de taxis. Finies les attentes interminables, les négociations acharnées pour que le mec déclenche son compteur, les groupes de chinois qui te passent devant sans crier gare ! Maintenant, on fait gentiment la queue, on arrive devant une dame à un bureau, qui demande la destination, qui remplit une fiche, et qui vous donne un taxi dans la foulée, avec le compteur qui fonctionne s’il vous plaît ! Voilà pour Suvarnabhumi. Je ne parlerai pas des pistes qui seraient selon les spécialistes calamiteuses, ou des histoires de corruption qui font la légende du lieu, parce que je n’y connais pas grand-chose. Moi, mon truc c’est les whoppers…
Mais restons dans les avions. Je suis allé à Buriram, en car pour l’aventure, et en avion pour revenir rapidement. Le car, un grand moment. Près de six heures seul au fond, entre 23 heures et 5 heures du matin, le popotin à quelques centimètres au dessus du moteur vrombissant… Au départ, il y avait de la clim’… A la fin, je me demandais si j’allais pas fondre. Résultat, même pas une heure de sommeil. Ça forme la jeunesse paraît-il.

Quant au retour, un bonheur. Déjà, l’aéroport de Buri Ram, c’est tout un programme. Pendant quelques instants, je me demandais si j’allais pas être seul dans l’avion de la PB Air. Puis finalement ça allait, on était au moins dix ! Dont deux couples à vomir. J’explique : deux occidentaux avec chacun une thaï. Rien d’anormal, mais il fallait voir les deux mecs… Des anglais, ou peut-être des allemands, voire des slovaques ou je ne sais quoi, mais en tout cas des gros cons. La gueule enfarinée, la bière à la main, et les renvois qui vont avec, le tout en rigolant comme des porcs et en collant madame. C’est beau l’amour. Concernant le voyage, rien à redire. Rapide (quarante minutes, bien mangé, confortable, tranquille (forcément, la moitié des sièges était vide), que du bonheur.

Quoi d’autre ? Buriram ? Une petite ville sympa sur la route du Cambodge. Pas trop eu le temps de visiter, mais à priori agréable à vivre, et de magnifiques temples khmers à proximité. J’y retournerai en août, et en ferai une description plus détaillée. Allez, si j’en ai le courage, j’en reparlerai au prochain post, mais là, je vais aller dormir un peu. A bientôt les gens.